Les Palmiers
Les mots m’échappent
J’en attrape un
Et je l’écrase
Sur cette page
Tachetée d’idées
Dont le destin
Nous appartient
Nous semblait loin
Je le vois déjà
Sous les palmiers
Dans ce cahier
J’ai dû écrire
Sans réfléchir
Toutes les choses
Que je ne dis pas
Je te les fredonne
Au fond des yeux
Je les abandonne
Comme un parfum
Sur ton chevet
Les jours se tordent
En jours plus longs
Et tu te rapproches
Je te vois déjà
Sous les palmiers
Les nuits s’enchaînent
Les jours se lassent
Mais tu te rapproches
Et je t’enlace
Dans ce jardin
Qui est le nôtre